Les Flammes Bleues de Reims




Si l'équipe de Reims évolue depuis onze ans maintenant dans la ligue élite, c'est grâce avant tout à son fidèle président, Charles Marcelle, qui dirige pour sa part le club de la Marne depuis dix huit ans. Personnage haut en couleur, cet ancien attaché de direction des champagnes Taittinger s'est fait une réputation nationale avec son tempérament bouillant et son franc parler. 

C'est donc sous l'impulsion de cet homme passioné qui n'a jamais manié la langue de bois , ni avec la fédération, ni avec ses joueurs, que les Flammes bleues ont commencé à mettre le feu dans le championnat Elite lors de la saison 1989-1990. Pour permettre à ses garçons de rester au plus haut niveau, Charles Marcelle utilisa dans un premier temps la filière russe en maintenant pendant cinq saisons Vladimir Kovin au poste d'entraîneur tandis que ses compatriotes Sergeï Gorbouchine, Sergeï Toukmatchev et Edouard Dimitriev appliquaient avec une certaine réussite la méthode de leur pays d'origine. Echouant à trois reprises au stade des demi-finales (deux fois contre Rouen et contre Amiens), l'équipe champenoise a testé par la suite la filière suédoise avec à sa tête le coach Mickaël Lundström (qui deviendra un temps l'entraîneur des bleus), puis la filière tchèque avec l'arrivée aux commandes de l'ex champion du monde, Bohuslav Ebermann, suivi par quatre de ses compatriotes. Cette expérience fut moins concluante puisque, à l'issue de la saison 1997-1998, Reims fut éliminé dès les quarts de finale par Rouen. 

C'est paradoxalement le moment où l'équipe de la Marne dut s'exiler à Epinal (98/99) pour disputer ses matchs à domicile (lorsque la patinoire de Reims a dû être rénovée), que les Flammes Bleues ont fait le plus d'étincelles sous la direction de leur nouvel entraîneur, le finlandais Jari Gronstand, qui faisait office de renfort étranger depuis deux saisons. En effet, au mois d'avril 1999, le club de Reims échoua de peu dans la conqûete du premier titre de son histoire puisqu'il fut éliminé en finale par Amiens. 

Le grand rêve de Charles Marcelle, âgé de soixante cinq ans, serait de pouvoir prendre sa retraite après le triomphe de son équipe. Si tel était le cas, son mérite serait grand puisque les Flammes Bleues, malgré leur tempérament de feu, doivent continuer à jouer, faute de place, devant un public restreint (500 spectateurs) jusqu'à la rénovation complète du complexe sportif de la chaussée Bocquaine.
Un rêve accompli puisque les Flammes Bleues ont remporté la Coupe Magnus en 2000 face à Caen.


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