Longtemps composée de joueurs issus de l'école locale qui forma un nombre important d'internationaux de renom, l'équipe de Chamonix a toujours eu une politique résolument "française". Pour preuve, contrairement aux autres clubs qui n'ont pas hésité à recruter à tour de bras de nombreux renforts étrangers, les dirigeants chamoniards ont toujours gardé une grosse ossature tricolore renforcée seulement de deux ou trois étrangers, quitte à ne plus être capable de jouer les tous premiers rôles.

La politique longtemps menée par le président charismatique Joseph Cochet a donc été poursuivie par ses successeurs, notamment l'ancien joueur international Alain Mazza et, plus récemment, Yves-Sébastien Gicquel qui a la particularité d'être le plus jeune président de la ligue élite en exercice.

Si les anciens "Chamois du Mont Blanc" attiraient beaucoup de spectateurs en faisant vibrer la corde locale, tous les joueurs étant des enfants du pays, les nouveaux "Huskies" cherchent avec difficulté à reconquérir un public haut-savoyard qui fait preuve de moins d'enthousiasme avec le hockey sur glace professionnel qui provoque un brassage plus important de hockeyeurs et une certaine perte d'identité.

La tâche entreprise par le célèbre entraîneur Christophe Ville et, à présent, Marc Djelloul, est donc difficile, mais il y va de la survie du dernier "temple" du hockey sur glace français.

Au cours de la saison 2000-2001, les Huskies évolueront en Nationale 1, leur rétrogradation résultant de leur seule volontée, ceci afin de consolider leur santé financière.